OpenAI dévore vos données : la colère gronde chez les médias

Temps de lecture : 3 minutes environ

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Publié le 30 août 2023

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Par Julie Julie

Salut à tous les techno-enthousiastes ! Avez-vous entendu parler de ce fameux robot boulimique de données lancé il y a quelques semaines par la start-up californienne OpenAI ? Eh oui, GPTBot alimente actuellement un débat mondial dans le monde des médias et des sites internet. Ces derniers, agacés, reprochent à ce glouton de "dévaliser" leurs contenus sans aucune permission. Incroyable non ?! Mais attendez, ce n'est que le début de l'histoire…

OpenAI dévore vos données : la colère gronde chez les médias

Des barrières levées contre GPTBot

C'est comme si les médias criait en chœur : "Pas de libre service ici, GPTBot !" Des géants comme The New York Times, CNN et même notre diffuseur local australien ABC, sont montés au créneau pour dire non à ce robot "aspirateur de données"

Une Parade Technologique Héroïque ?

OpenAI face à cette révolte ? Ils ont mis en public la manière dont les sites internet peuvent faire obstacle à GPTBot. D'après Originality.ai, un outil de détection des plagiats, presque 10% des 1000 sites les plus fréquentés du monde ont mis en place des garde-fous contre GPTBot. Parmi ces sites figurent Amazon.com, Quora.com et même la banque d'images Shutterstock. Pouvons-nous prévoir une épidémie de blocages de robot ?

Forte Résistance Française

On pourrait presque dire que GPTBot a été expulsé de la sphère numérique française. En effet, Radio France, France Médias Monde ainsi que Mediapart et TF1 ont barré la route à ce robot. Leurs raisons ? "Le pillage sans autorisation des contenus" comme le fait remarquer Laurent Frisch, directeur du numérique et de la stratégie d'innovation du groupe Radio France.

Vraiment une pilule amère à avaler !

L'argument présenté pour justifier cette résistance ? Il semble qu'ils ont signifié qu'ils ne voulaient pas de leur contenu utilisé sans contrepartie ni transparence. Et ils ne sont pas un cas isolé, Bertrand Gié, au nom du Groupement des éditeurs de services en ligne, plaide que toutes les plateformes devraient sourcer leurs médias, sous peine de possible manipulations. L'argument semble rationnel, non ? Comme le dit si bien Vincent Fleury, "notre données pourraient être associées à d'autres plus ou moins exactes, voire fausses".

Appel à Négociations

Il semble y avoir un consensus général sur la nécessité de discuter de rémunérations justes avec OpenAI et autres acteurs de l'IA générative. Certains, comme l'agence de presse Associated Press (AP) aux Etats-Unis, ont déjà conclu un accord avec la start-up californienne. En échange d'un accès à leur technologie et expertise, OpenAI a été autorisée à consulter leurs archives depuis 1985. Que pensez-vous de ce deal ?

Regard vers le futur

Mais attendez un instant, n'oublions pas que d'autres acteurs de l'IA existent aussi ! Avec l'arrivé croissante de nouvelles start-up dans différents domaine touchant aux médias, la question de la régulation de l'IA devient plus pourquoi plus urgente. N'est-ce pas ? Germez votre débat dans les commentaires !

Et une derniere chose avant de conclure. Une coalition de dix groupes de médias internationaux ont exhorté les dirigeants du secteur à encadrer l'usage de l'IA dans l'information. Une mesure nécessaire pour une cohabitation pacifique entre les médias et les géants de l'intelligence artificielle. Que diriez-vous si tous nos contenus étaient générés par l'IA demain ?

Alors, que faire de notre petit GPTBot ? Est-il le vilain de l'histoire ou simplement un mal compris ? On attend avec impatience de voir comment cette saga va évoluer ! Allez, on se dit à la prochaine pour plus d'actualités technos palpitantes.

Julie

Article écrit avec passion par Julie

Chez Maeko, je suis Julie, votre interprète des merveilles de l'IA générative. Décryptant ChatGPT et ses pairs, je transforme les codes complexes en récits passionnants. En dehors du numérique, la danse contemporaine est mon échappatoire, mon second langage.

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