Les gouvernements sur le point de contrôler les outils d'IA ?

Temps de lecture : 2 minutes environ

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Publié le 19 septembre 2023

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Par Cyril Cyril

Le monde s'agite autour des avancées considérables de l'intelligence artificielle (IA), notamment celle d'OpenAI soutenue par Microsoft, nommée ChatGPT. Cette situation complexifie grandement les efforts des gouvernements qui s'efforcent de se mettre d'accord sur les réglementations concernant les utilisations potentielles de ces technologies.

Les gouvernements sur le point de contrôler les outils d'IA ?

Autour du globe : une course à la régulation

De l'Australie à l'Irlande, en passant par l'UE et les USA, tous sont affectés par cette technologie qu'est la IA et réfléchissent activement aux lois qui devront l'encadrer. Les récentes décisions des instances gouvernementales, face à ces progrès, sont préoccupantes et fascinantes à la fois !

Le cas particulier de l'Australie

Le 8 septembre dernier, l'Australie a décidé d'ordonner aux moteurs de recherche de concevoir de nouveaux codes pour limiter le partage de contenu pédopornographique généré par l'IA et la production de fausses versions de ce même contenu. Qui aurait cru que nous en arriverions là un jour ?

ChatGPT, cible des gouvernements

Il semblerait que ChatGPT, l'intelligence artificielle de OpenAI en soit le gros morceau. Plusieurs pays, dont la France et l'Italie, ont lancé des enquêtes suite à des violations présumées des règles de protection de la vie privée. Pareillement, en Espagne, un examen préliminaire a été initié pour investiguer d'éventuels dysfonctionnements liés à la protection des données. D'ailleurs, ChatGPT s'installe à Dublin pour s'élargir et sans doute pour se protéger d'un cadre réglementaire de plus en plus restrictif.

Et l'ONU dans tout cela ?

Et bien l'ONU ne se trouve pas en reste. En effet, son Conseil de sécurité a tenu une première rencontre officielle concernant l'IA en juillet. Lors de ce rendez-vous à New York, les répercussions potentielles pour la paix et la sécurité dans le monde, en raison des applications militaires et non militaires de l'IA ont été discutées.

L'IA et le droit de l'auteur

Plus près de nous, les États-Unis ont également leurs points de vue sur les questions liées à l'IA. Le 21 août, le juge de district de Washington D.C., Beryl Howell, a jugé qu'une œuvre d'art créée par l'IA, sans aucune intervention humaine, ne pourrait être protéger par les lois américaines relatives au droit d'auteur. Voilà qui relance le débat sur la possession intellectuelle à l'égard des créations de l'IA.

Voilà comment le monde adapte sa législation à l'égard des avancées de l'IA. Pour le meilleur ou pour le pire, l'avenir nous le dira !

La régulation de l'IA fait aussi l'actualité en Chine

Des mesures provisoires ont vu le jour en Chine le 15 août. Celles-ci exigent des services fournisseurs de soumettre des évaluations de sécurité et d'obtenir une autorisation avant de lancer des produits d'intelligence artificielle sur le marché. Des fois on se demande s'ils sont trop strictes ou simplement juste en avance.

Cyril

Article écrit avec passion par Cyril

Au cœur de Maeko, je navigue dans l'océan infini de l'IA générative. Cyril à la barre, je hisse les voiles vers ChatGPT et d'autres horizons numériques. Lorsque je jette l'ancre, c'est dans un bon livre de science-fiction, mon refuge.

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