L'Europe menacée : la domination mondiale de l'IA générative en jeu

Temps de lecture : 2 minutes environ

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Publié le 31 août 2023

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Par Cyril Cyril

Ah, la révolution de l'intelligence artificielle générative ! Quel terrain de jeu pour les technophiles ! Des avancées rapides, des promesses économiques extravagantes et une dynamique de course folle. Alors que la technologie fait actuellement l'objet d'une croissance fulgurante, le fossé entre les avancées espérées et celles réalisées se réduit au fil du temps.

L'Europe menacée : la domination mondiale de l'IA générative en jeu

Les IA génératives, future poule aux œufs d'or de l'économie mondiale ?

Face à ces formidables avancées, on voit que la technologie GPT-4 se hisse déjà parmi l'élite de l'IA. C'est un bond de géant par rapport à ce qu'on avait en novembre dernier. Parallèlement, le volume de capitaux investi dans le secteur a littéralement explosé. Autant dire que le progrès technologique repousse les limites plus vite que ne l'avaient prévu tous les modèles de prévision !

Selon certaines données savamment calculées, une richesse additionnelle annuelle de l'ordre de 2600 à 4400 milliards de dollars pourrait être générée. C'est renversant, n'est-ce pas ? Pourquoi, c'est plus que le PIB de la Grande-Bretagne ! Conquises par l'attrait potentiel des retombées financières, les barrières d'entrée ne semblent résider que dans les frais d'exploitation des technologies. Autant dire qu'il vaut mieux se presser pour entrer dans le game !

L'ombre de la révolution technologique : l'Europe et la France au pied du mur

Ce serait bien malheureux, ne croyez-vous pas, si nous devions rater le train en marche et regarder passer cette révolution technologique sans pouvoir y participer ? Au vu des enjeux, on estime que laisser l'écart technologique avec d'autres régions se creuser pourrait coûter entre 2000 et 4000 milliards d'euros - une somme qui fait réfléchir, même pour ceux qui ont du mal avec l'arithmétique.

Pourtant, la France n'est pas à la traîne quand il s'agit de recherche en IA. Prenez l'INRIA, le CNRS ou encore l'Université de Paris-Saclay par exemple. Les chercheurs français sont bien présents, contribuant aux avancées dans le domaine de l'IA générative. Mais, et il y a un mais, les investissements, trop souvent laissés pour compte, nous font cruellement défaut. Regardons du côté des États-Unis, où les entreprises d'IA ont amassé près de 8 milliards de dollars entre 2020 et 2022, soit 75 % du total des investissements. Un appel à l'union des forces européennes se fait donc cruellement sentir.

L'espoir d'un renforcement de la capacité d'investissement

Créer une dynamique d'investissement, d'adoption rapide et de travail collectif est crucial pour rivaliser avec les États-Unis ou l'Asie. Seuls des changements structurels conséquents pourront permettre de créer un environnement favorable à l'émergence et à la diffusion de cette technologie de rupture.

On peut trouver une source d'inspiration dans l'exemple du Conseil européen pour la recherche nucléaire (CERN). Une grande variété d'acteurs contribuent à la réussite de ses activités et projets. Et si on s'inspirait de ce modèle et imaginait un Conseil pour la recherche en IA (CRIA) ?

Un grand réseau permettant de rassembler les meilleurs acteurs de l'écosystème de l'IA pourrait ainsi être créé, favorisant une concentration significative d'investissements pour un ambitieux projet. L'idée serait de connecter tous les centres existants au niveau européen afin de donner un coup d'accélérateur à notre course vers l'IA.

Alors, prêts pour l'aventure ? Et si on commençait déjà par un petit tour sur les dernières surprises de Baidu et leur nouvelle IA pour rivaliser avec ChatGPT ? Ça se passe par ici !

Cyril

Article écrit avec passion par Cyril

Au cœur de Maeko, je navigue dans l'océan infini de l'IA générative. Cyril à la barre, je hisse les voiles vers ChatGPT et d'autres horizons numériques. Lorsque je jette l'ancre, c'est dans un bon livre de science-fiction, mon refuge.

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